« Je n’ai pas trop de toute une vie pour tenter de remonter à la surface un peu des trésors enfouis. » page 222
« je sens en moi la force contraignante et directrice d’une gravité toujours plus présente, toujours plus profonde, sorte de voix silencieuse qui me dicte ce que je dois faire » page 224
« et, là où l’on est, être présent à cent pour cent. » page 228
« il est vrai aussi, je le sais bien, que je dois avoir la patience de laisser croître en moi ce que j’aurais à dire. Mais je dois contribuer à cette croissance, aller au-devant d’elle et non l’attendre passivement. » page 229
« Quelque part au fond de moi s’ouvre un atelier où des titans reforgent le monde. » page 230
« le grand obstacle, c’est toujours la représentation et non la réalité. » page 230
« la représentation de la souffrance – qui n’est pas la souffrance, car celle-ci est féconde et peut vous rendre la vie précieuse – il faut la briser. Et en brisant ses représentations qui emprisonnent la vie derrière leurs grilles, on libère en soi-même la vie réelle avec toutes ses forces, et l’on devient capable de supporter la souffrance réelle, dans sa propre vie et dans celle de l’humanité. » page 230