La chute de l’empire américain

Denys Arcand, oui ? Le déclin de l’empire américain ? Jésus de Montréal ? Les invasions barbares ? J’adore ce réalisateur ! Il vient de signer La chute de l’empire américain. Ça ne manque pas d’humour… J’ai adoré. Une pure merveille !!! Imaginez la première séquence : on est avec une grosse femme, je crois, et je crois me souvenir qu’on n’est […]

La compagnie des merveilles

Dans le train pour Paris, le type en face de moi lisait un Canard enchaîné tout fripé ; c’était celui du jour, il avait dû l’acheter au kiosque de la gare ; il ne lui avait pas fallu grand temps pour en faire un torchon. Il respirait comme quelqu’un de très obstrué ; à la lèvre, un herpès. […]

Requiem pour la fin d’une amitié manquée

Où l’on médite sur les béquilles cosmiques. À distinguer de l’amitié. J’ai eu envie d’ouvrir cette lettre, parce que je ne saurais être la seule à me fourvoyer dans des relations où mon souffle s’étrique…  Ma chère D. (pas celle de l’oeil cycladique, non)… C’est ainsi que ça s’adresse à toi, en moi : « ma chère […]

Porto, une prison et une librairie

Porto ? Sport intégré à la montée et la descente incessantes des collines qui déboulent vers la rivière, ou la mer… Marches sculptantes et haltes assoiffées sous les arbres énaurmes, au tronc digne des Amériques : oh ! le jus des oranges portugaises, poussées à la va-comme-la-vie… Des jardins partout, partout, ces branches tortueuses, épaisses comme des troncs, […]

Le sens de la Gambille

Alors c’est quoi, le premier article depuis mes soixante ans ? Cette lettre ouverte à la Gambille. Bonjour ! Je suis adhérente à la Gambille. C’est pas mon genre, d’adhérer : mon père était communiste, ouvrier de l’Aérospatiale ; je suis du genre qui décolle, petite pierre de lune… Mais. Vous connaissez ce petit livre de Lacan : Je […]

The Revenant – and more of Moore

Donc, je ressens que je suis vivante : en moi la gratitude fait son chant d’oiseaux joueurs ! Est-ce que vous avez senti, quelquefois, que vous aviez frôlé la mort ? Moi, oui, quelques fois (il faut moins des doigts d’une main pour les compter), mais il m’a semblé, ces quelques fois-là, que c’était « moins deux », […]

La vie, là, La villa, de Robert Guédiguian

Le premier mot du film est prononcé par Fred Ulysse : « tant pis » ; il le dit, et il s’écroule. Théâtral, non ? C’est le père ; il regarde la méditerranée en hiver et hop ! Syncope. La messe est dite ? Tout de suite, on sait que la vidéo promotionnelle sur les calanques, il va éviter, notre Guédiguian : l’image […]

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