« Dieu n’a pas à nous rendre de compte, c’est l’inverse. » page 139
« Je ne comprends rien à ce jasmin. » page 141
« je crois en Dieu, même si avant peu, en Pologne, je dois être dévorée par les poux. » page 141
« Tous les jours, je suis en Pologne sur les champs de bataille – on peut bien leur donner ce nom » page 141
« tous les jours je suis auprès des affamés, des persécutés et des mourants, mais je suis aussi près du jasmin » page 142
« il y a place pour tout dans une vie. Pour la foi en Dieu et pour une mort lamentable. » page 142
« Quand on a une certitude nouvelle dans sa vie il faut lui donner un abri » page 143
« Bon, on veut notre extermination complète : cette certitude nouvelle, je l’accepte. Je le sais maintenant. » page 144
« un autre reprendra le fil de ma vie là où il sera rompu, et c’est pourquoi je dois vivre cette vie jusqu’à mon dernier souffle avec toute la conscience et la conviction possibles » page 144
« aujourd’hui il m’arrive d’être une friche infertile, mais étendue sous un ciel vaste, haut et paisible. » page 145
« Chaque jour vous dépouille d’un peu de médiocrité. » page 147
« l’un des innombrables uniformes qui nous entourent a pris soudain un visage. » page 147
« à travers les siècles, les hommes se sont éreintés, se sont meurtri les pieds à parcourir la terre du Bon Dieu, dans le froid ou la chaleur, et cela aussi c’est la vie. » page 149
« nous nous étonnons parfois ensemble de n’éprouver ni haine, ni indignation, ni amertume » page 149
« avouer ses faiblesses, c’est autre chose que d’en pleurer » page 151
« Je passe mon temps à prendre congé de tous les bienfaits de la civilisation, dirait-on. » page 152