« chez moi le physique pur est contrarié et affaibli à divers titres par un processus de spiritualisation. Et l’on dirait vraiment, parfois, que j’ai honte de cette spiritualité » p.66
« je n’ai pas encore trouvé les mots qui voudront bien m’héberger » p.68
« Processus lent et douloureux que cette naissance à une véritable indépendance intérieure. Certitude de plus en plus ferme de ne devoir attendre des autres ni aide, ni soutien, ni refuge, jamais. Les autres sont aussi incertains, aussi faibles, aussi démunis que toi-même. Tu devras toujours être la plus forte. Je ne crois pas qu’il soit dans ta nature de trouver auprès d’un autre les réponses à tes questions. Tu seras toujours renvoyée à toi-même. Il n’y a rien d’autre. Le reste est fiction. » p. 69
« Deux vies ne sauraient coïncider » p. 69
« on n’a pas le droit de ce contaminer mutuellement par son abattement. » p.70
« S. reproche aux analystes de ne pas aimer l’être humain. De ne s’y intéresser qu’objectivement. « On ne peut guérir sans amour des gens qui ont un trouble psychologique. » p.74
« Il faudra tout traverser, je suis mon seul critère, je dois tout inventer moi-même, me trouver un langage personnel et découvrir mes petites vérités à moi » p.75