« Guérie, j’irai recueillir là-bas toutes les larmes et toutes les terreurs. » page 239
« d’ailleurs je le fais déjà ici même, du fond de mon lit. » page 239
« je ne veux pas me faire le chroniqueur d’atrocités. » page 239
« Je ne crois pas du tout avoir des nerfs d’acier, j’ai plutôt les nerfs à fleur de peau, mais c’est un fait, « je tiens le coup ». page 240
« Seigneur, rends-moi moins désireuse d’être comprise, mais fais que je comprenne » page 241
« que l’enfer soit une invention des hommes m’apparaît avec une évidence totale » page 241
« on ne devrait écrire de lettres d’amour qu’à Dieu » page 241
« Il faut savoir accepter les moments où la créativité vous déserte » page 244
« Il faut oser parfois être vide et abattu. » page 244
« il est des gens que je porte en moi comme des boutons de fleurs et que je laisse éclore en moi. » Page 244
« d’autres, je les porte en moi comme des ulcères, jusqu’à ce qu’ils crèvent et suppurent. » page 245
« du fond de mon lit, j’assimile un peu de la souffrance infinie qui, disséminée dans le monde entier, attend des âmes pour l’assumer. » page 245
« mais n’est-il pas justement de bonne économie qu’à des époques paisibles et dans des circonstances favorables, des artistes d’une grande sensibilité aient le loisir de rechercher en toute sérénité la forme la plus belle et la plus propre à l’expression de leurs intuitions les plus profondes, » page 245
« pour que ceux qui vivent des temps plus troublés, plus dévorants, puissent se réconforter à leurs créations, et qu’ils y trouvent un refuge tout prêt pour les désarrois et les questions qu’eux-mêmes ne savent ni exprimer ni résoudre, toute leur énergie étant requise par les détresses de chaque jour » page 245
« On voudrait être un baume versé sur tant de plaies » page 246